3 septembre 2023
Fleurs juvéniles ou L’horreur est humaine
J’en ai assez du temps
Qui me passe entre les dents
J’ai fini de jouer
Avec ma petite
Camarde de classe
Au gynécée hostile
Qui s’est enfuie de chez elle
Assez joué
Au théâtre des ombres dévorantes
Des saules carnivores
Des orchidées affamées
Car sous l’égide de chaque pétale
Se trouve une araignée prodigieuse
Dont les morsures vitriolent
Mes attentes les plus pures
L’odeur méphitique de ton sexe fulminant
Est mon paradis en fleur
Ta dionée capture les rayons de lune
Grâce à ses substances chimériques
Digère le réel pour l’inonder de surréalisme
Alchimie des chairs en sève,
Itinérance camouflée
Je n’ai aucun remord
Au moment de t’embrasser
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