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Le Phonème Bohème
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Le Phonème Bohème
4 février 2015

"Il me faut du p'tit vagin!" (Nouvelle trèrotique!!! Allez ailleurs les enfants siouplèèè!)

Tu étais ma précieuse invitée au café, où tu avais accepté qu'on se rencontre même si une de tes amies t'avait dit que j'étais un peu bizarre. Quand on s'est rencontrés pour la première fois, j'étais dans un esprit joueur, ce qui était assez rare dans le temps, alors je t'ai dit: "t'es vraiment pas parfaite, mais t'es l'une des femmes les plus fabuleuses de la terre!"

-comment tu sais ça, toi? on s'connaît depuis vingt minutes, genre!

-l'odeur de ton sexe fait du pouce sur toute ton odeur. Ton corps est un hibou. Tu viendras te poser sur ma branche si tu es fatiguée?

-Eeee... Je sais pas si...

-Si tu viens me connaître, je te ferai des choses douces comme l'océan. Je te jure que je te veux ma belle! Doigt-corps?

-Quoi? Mon corps, tu veux mon corps?

 

*  What the... *

Yolo le lecteur! Bonsoir, chère lectrice. Bris de l'illusion narrative et rupture de ton: le guide du sexe tantrique parlait de trois ou quatre mille coups de reins pour accéder au bonheur, mais franchement c'est de la bullshit. Ça prend au moins sept ou huit mille coups pour arriver à faire quelque chose de décent, genre éclater le coeur de ton amante, combustion spontanée des deux corps emboîtés, la langue jette des éclairs pis tronçonne les arbres qui sont à portée... le tantrisme que je pratique fait pas ça par contre... c'est du sexe prodigieusement magnétique, des amours énergétiques, tsé? Pas de panthéon de dieu devant lequel se crosser, pas de 'tit guide de l'amour en trois étapes fragiles... mais je fais toujours mes cinquante push-ups sur la langue le matin, ça je ne peux pas l'éviter par contre! Seulement tout le rendu est dans la subtilité. C'est le coup que je n'ai pas donné entre les deux coups de langue qui m'intéresse et qui fait toute la différence. C'est peser juste assez fort au bon endroit sur ton clitoris, pour avoir l'impression d'écraser le sommet d'une petite pyramide duveteuse, un bref instant et le sentir reprendre sa contenance.

Tsé, dans vie, y a rien que j'aime plus que faire l'amour oral. Woups, rewind! Y a rien dans vie que j'aime plus que faire l'amour oral à une femme (je précise). Les queues et moi... Pis quand ma femelle goûte bon, là c'est foutu: pour le reste de la vie, chaque fois qu'on se voie, y'm'faut ta chatte, je veux ta chatte! Pis si t'as mangé quelque chose comme des fraises ou d'la salade de lotus, j'vas mourir en t'mangeant et je serai tellement heureux de ne pas t'avoir survécu, bien au chaud et rassuré, entre tes cuisses mouillées. Je suis ému.

* Fin d'une des ruptures patente... *

 

Quelques mois plus tard, je connais suffisamment ton corps pour ne plus savoir qui je suis. Je suis une relation, on est une rencontre. Tu as le don de créer cet espace, cette ambiance où tout l'reste fait partie des illusions. Et je me jette sur toi, dans ton petit appartement, je te mords le cou, le lèche jusqu'à l'oreille, j'absorbe celle-ci comme il faut dans ma bouche, enfonce très délicatement la langue en son centre, c'est bon, c'est crissement plaisant de te voir avoir du plaisir. Tu me parles d'un repas et de musique, fuck le repas! Je te traîne par la main jusque dans ta chambre, je te pousse doucement dans ton lit. Te monte dessus, nous détachons ma ceinture, je me tiens d'un bras par-dessus ta lumière, dans ton lit. C'est l'après-midi et je calcule déjà les heures que j'ai te venir en toi et te convaincre de m'aimer plus fort. 

Je retire ton chandail, tes beaux seins ne seront jamais regardés comme ça par un autre moujik*, car on préfère nos navets d'habitude. On enlève nos vêtements restants pour plonger dans une joie que moi, je n'ai jamais connue avant. Première amoureuse aimée à vie. Je te donne tout. 

La peau de tes cuisses est douce, chaude. J'aime tellement te lécher, embrasser doucement ton sexe, comme à regret, avoir un peu mal à la mâchoire et à la main à force de te caresser, de lécher, sentir la paroi fibreuse sous mon doigt. Je me trouve bien vilain de caresser ton vagin comme je le fais avec mon doigt imitant la forme d'un bec, mais puisque ça te fait du bien... Tu trembles encore, tu dis "Oh oui, c'est bon!" et tu murmures comme on crie. Et j'ai des frissons, tu me joues dans les viscères avec ta voix de basse. Combien de femmes sont basses sur terre?!

Mon souffle devient un outil de plaisir et cette fois j'ose, je fais les sons que tu connais avec ma bouche et qui te font honte, mais la vibration voyage dans tout ton corps et je remplirai tes tonneaux de mes ondes si le coeur m'en dit. Tu jouis et ton jus me coule dessus. Tu n'es pas une femme-fontaine. Je me demande de quoi elle ont l'air dans ce cas. Les yeux se ferment à moitié, les cils sont trempes. Tout ton corps tremble, tu tires violemment sur ma tête et tu me bayonnes tout contre toi. Je suis si heureux quand tu fais ça! J'enfonce mon nez, je n'ai pas vraiment le choix et je descends juste assez pour donner une léchouille de reconnaissance à ton anus. Ton petit trou de rêve. Je remonte vers le plat de résistance, le lieu de résidence de ma langue auteure. Je suis l'instrument et tu deviens le son. 

Tu demandes une seconde pour respirer, tu dis que tu n'entends plus avec tes oreilles. 

Et franchement, ne cachons plus rien, au point où on en suis rendus, toi tu n'es plus vraiment là, tu ne peux pas m'aider, tu gémis, tes cuisses sont un peu brutales avec ma gentillesse, on dirait que tu ressens des éclairs dans les bras, mon visage est trempe, trempe mon dieu! Je lèche encore. Tu as ce premier orgasme. Qui brise la glace. Il ne te sépare plus des autres orgasmes et pour peu que mon autorité et mes doigts et mon amour te convainquent, tu te laisseras torturer quelque temps encore. Je parle trop mais j'embrasse bien. Partout. J'ai volé sa première perle à l'huître-rose. Ton coeur s'électrise d'un feu créateur, tes hanches se donnent à fond, tu enfonces tes ongles dans mon crâne. 

J'aime la douleur, la douleur de toi, et j'aime te faire très mal aussi. Ma langue est plus cruelle qu'un couteau, elle aime te faire crier.J'aime t'amener exactement là où, à trois heures du matin, tu te crisses de réveiller la vieille voisine pis son fils Paolo, un géant de six pieds quatre, en poussant des cris d'amour et de plénitude.

J'aime parce que s'ils viennent cogner à la porte, tu vas les revirer de bord en crisse! C'est arrivé l'autre fois, ça n'arrivera plus je crois. Pour moi, ton amour se trouve là où tes yeux verts fixent leur bonne étoile pour espérer la fin, tu coules des yeux des fois et c'est ça l'amour pour moi. L'alchimie des corps, te sentir comme un espace vivant, genre une mare recouverte de nénuphars ou une rivière d'Amazonie où mon instinct nage comme un requin taureau sous la surface agitée de ta peau. Si un singe tombe dans l'eau, je'l mange! On revient pas de là. Ma langue suit ton courant, je deviens une partie de ton corps. J'aime le bonheur avec toi!

T'es dans ma catégorie préférée: fille gentille, tendre, créative, humaine, quand même mignonne, avec une jolie voix et de beaux yeux. Tu fais du bénévolat quand t'as pas de cours. Une petite fille bien qui aime se faire sauter et qui désire mieux que toutes les autres. Ta maman t'a brisée à coups de cours de piano à huit ans, de "non pas de dessert!" et toute ta vie tu décompenses, alors il me faut bien t'aimer. Je lèche, je te lèche. Ta cyprine s'écoule en un filament devenu petite chute et ma langue rattrape tout ce qu'elle peut de toi. Quand tu travailles, que tu fais les courses, que tu vis ta vis, tu n'appartiens qu'à toi. Mais là, je te veux et c'est pas Siddhartha Gautama qui va te sauver. Tes chakras sont grand ouverts, la douleur est douce, le serpent de feu**...serpente et immole les villages, les champs de tout ton corps, et ton esprit s'envole de ce brasier. Ta colonne vertébrale devient un cristal mou, fabuleux. Tu es la spirale colorée. Tes hanches sont les mille pétales. Tes yeux sont d'émeraude.

Tu jouis, tu jouis de toi et je bande dur en te sentant. Moi, je suis déjà mort. Je lèche tes grandes lèvres, les petites, à la recherche d'oxygène. Mes yeux ne respirent plus, ils sont tout bleus. J'aspire ta fleur de peau pour en boire les bulles. Je dévore ton clitoris. Ma langue remonte du bas des lèvres jusque vers le haut, à l'intérieur, tu sais où... Ma langue ne sera jamais assez musclée pour tout ce que je veux te faire avec. Tu transpires et tu commences avec tes "Non, là arrête, c'est trop fort!" Bullshit de premier round. Tu vas prendre toute et pire encore: je t'aime et tu es à moi. Pour une autre heure ou deux, débrouilles-toi comme tu veux, mais j'préfère clairement te voir jouir que d'aller me vider aux toilettes ou me masturber devant ton visage. Tu es la belle. Je suis l'abeille. Je butine ton butin, alvéoles eternam, je t'amène vers l'amour de toi. De ton utéruche sacrée. En tout cas, tu cris et j'aime le son de ta voix. Tu ne peux plus te dire "non" et je gagnerai cette guerre-là. 

Le sexe oral c'est ma vie. Tu deviens mon lieu de naissance, de résidence, de travail et de mort. Cunnilinctus o muerte!

 

* Chire mentale *

Il faut que j'y repense. Je te lèche, tu halètes, ta peau est brûlante, mais j'y pense...Moi, je mange jamais d'asiatique. Je sais pas si c'est les algues à sushi ou Fukushima, mais ça goûte le Vietnâm pis ça sent le miso d'usine! Mes papilles gustatives sont-tu racistes, docteur? J'ai-tu l'droit d'dire quel minou j'préfère embrasser pendant deux heures, ou l'opinion publique a un droit de véto sur ce que je mets dans ma bouche?! Pis honnêtement, les entendre crier vraiment fort, d'une voix qui sonne faux, toute nerveuse, comme si l'univers leur avait dit de crier pis d'gémir dès que tu caresses le pourtour du boutte d'un petit peu de chair clandestine! C'est arrivé avec la plus jeune, une chinoise d'à peu près vingt ans, pis honnêtement, j'ai débandé tu-suite. Faut se dire les affaires comme elles sont: j'aime le sexe, l'adore le sexe! J'aime les femmes. Je veux les femmes. Je veux embrasser leur lumière, je désire briser le moule de la fleur sans casser les pétales, et boire à son fleuve, mais si le torrent-lumière devient un gros potage de cris pas sincères ou un show de fleshlight, j'm'ertire avant la fin pis l'équipe adverse peut bin gagner c'qu'à voudra! Je me dis qu'une femme devrait jamais simuler devant son mec. S'il y croit, c'est qu'il n'aime pas sa déesse. Ah, mais les asiatiques sont terriblement belles! Mon coeur déboule l'escalier de mes côtes juste à y penser! Pas de ma trompe dans la fleur de celles-ci.

Pour revenir au joyeux moment où la phase orale fait mal, les femmes savent pas en général que je suis un dieu des langues. Pour que la muqueuse divine sorte de son sarcophage, bref si tu me veux avec toute la bouche là où t'as le plus besoin d'attention, faut qu't'aille passer un test de dépistage.

"Quoi?", diras-tu.

Oui, t'as bien entendu! Je la veux toute propre, délicatement vêtue, fraîche comme un petit jardin le matin, la rosée a droit d'y être mais les grosses larves c'est un peu turn off... Pis j'espère que mon épouvantail fera pas fuir ton beau corps!

J'en ai fait rire pis récalcitrer des femmes avec l'histoire du test. Maudit sois-je! Des fois je me regrette presque, je voudrais faire renaître toutes les femmes, mais tsé, cette langue c'est une épée sacrée à la lame courbe, posée sur un coussin en satin. Elle doit pouvoir servir pour l'éternité. Je suis le bras de dieu, I'm the braw of goddess! Et pour les chattes surtout.

* Fin de la chire qui m'a fait donner deux ou trois coups de langue malhabiles. *

 

On est rendu à cette étape, où tu trembles un peu et là je me demande si je vais te tuer pour de vrai en fait, donc j'en profite pour prendre une bonne inspiration et je te demande si tout va bien.

Tu es fourbe, alors tu refermes les cuisses méchamment en disant "Ouf, j'en peux plus!... c'était tellement bon!". Mais dans c'cas-là rouvre-toi! T'as pas eu ton deuxième orgasme! Tu sais que ça ne se fait pas, qu'on ne me fait pas ça à moi et la prochaine fois tu n'auras pas de droits, juste mes doigts. 

Pour te faire une belle petite place auprès de mon coeur, tu te blottis contre moi doucement, tes doigts sont froids, qui enlassent les miens. Ta main, quand je la tiens, je jouis plus fort. J'imagine que ça veut dire que je t'aime. Ou qu'y a de quoi dans mes mains... Tu me tournes le dos, et tu prends mon bout de chair de la main gauche. Il était raide dans l'attente de toi et t'attendait depuis un bon moment, mais je n'écoutais pas. Tu l'amènes derrière ton dos, vers les fesses et tu soulèves une jambe. "Mon beau, tu le mets dedans et tu bouges TRÈS lentement, ok?"

Je rentre en toi et je suis bien. Tu soupires doucement en abaissant la jambe. Je me colle tout contre toi. Tu es belle quand tu es heureuse. Je ne suis pas venu. Tu étais trop fatiguée. Mais tout était parfait pour moi cette nuit-là, alors merci. Merci pour tout, ma chérie, sincèrement. C'est un peu triste que tu sois morte le lendemain. Écrasée par un camion. Mais je ne t'en veux pas. Tu as tout donné dans ton regard, ton sourire, ta voix, tes câlins et tes caresses. Bref, je t'aime, au revoir. Adieu.

 

*Moujik: C'est un paysan russe et vous êtes plusse cultivéEs maintenant, nanananère!!

**Serpent de feu de la Kundalinî: C'est le grand réveil de ton énergie sexuelle, suite à l'ouverture de tes chakras, pis quand tit-kounedalinî s'réveille et pogne en feu, tu ne fais plus qu'un avec le cosmos ma crotte! Fait que si ça t'arrive, profites-en mettons, parce que ça s'produit pas quarante-douze fois dans une vie!

 

 

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