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Le Phonème Bohème
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Le Phonème Bohème
17 août 2015

Le réel et l'absolu à quatre pattes.

Bon, ok, le silence se fâche dès qu'on parle de lui, mais... Le réel meurt dès qu'on le nomme. Alors! À l'exception des chaises et des tables. Elles ne meurent pas. Ces quadrupèdes demeurent eux-mêmes même si on les nomme, c'est-à-dire dans l'absolu. Les chanceuses! Quelle intégrité franchement! J'aimerais ça, moi, rester une chaise, je veux dire moi-même, dans l'absolu, peu importe les pressions du milieu. Peu importe ce qu'on dit. Je dis tout ça parce que dans la souplesse des représentations mentales et de la façon de décrire ce qu'on voit, pense, ressent, il y a du jeu, tsé. La chose et la description qu'on en fait c'est deux patentes différentes comme un dos et un ventre. Ça va bien ensemble, c'est proche proche, mais c'est pas pareil pantoute. 

En tout cas! Bonne journée, réel. Je te souhaite qu'on ne parle pas trop de toi, pour que tu demeures qui tu es vraiment, malgré les yeux du monde, les opinions chaotiques, pis le temps qui passe. Reste toujours toi-même, indéfinissable, pour que rien ne te change et que jamais tu ne te perdes. Mon réel chéri, ma réalité absolue, mon rêve tissé de sentiments incorruptibles et excessifs, réellement toi. Ne te perds pas, tiens-toi par la main, parce que la forêt est grande, peuplée d'êtres humains aux racines vieilles comme le désir de s'approprier les autres, de se vêtir de leurs rêves. Pis j'te souhaite que toutes les chenilles de l'univers te tissent une chaleureuse estime de ver à soie. Pour te tenir chaud, en hiver. En divers. En multiples facettes d'honnêteté indépendante, fragile, vibrante et non décomposable dans les deux sens.

Piou piou piou!!!

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