Roule ta bosse, beau gosse!
Les hurlements méphistophéliques et melliflus
Des chats de gouttières racoleurs
Pognent dans mes lumières et mes guirlandes de Noël,
Si tu vois ce que je veux dire !
Envoèye, on s’en va jusqu’au bout du monde
Butiner des femmes-cactus armées
De tronçonneuses au bout des bras
Et au sourire machiavélique
On enfile nos couronnes de princes déchus
Pis on pleure un bon coup
Sur la poitrine de serveuses moribondes
Qui servent de la bière cheap
Quasimodo se fait drainer dru
Dans les toilettes de l’espace-temps
Et on se représente l’univers
Possédé par des airs poétiques
Pendant que l’autre se fait vider
Tout le contenu de sa bosse
Et toutes les fées d’ici-bas
N’empêcheront pas la fée carabosse
De charmer quelque aventurier
Sur un fond de musique rétro de Nintendo
Pour façonner son essence de la manière
La plus fourbe qui soit et distiller
La sève qui emplit ses gonades
Pour catalyser l’énergie viscérale
De la Triforce pubienne
C’est magique, surnaturel, mirifique
Et cette espèce de grand-mère pirate
Ne se fera pas prier quarante-douze fois
Pour changer d’haleine !
Alors déguisons-nous en ninjas
Et reculons sur la pointe des pieds
Pour ne pas finir dans sa toile