Éclats d’âme
Sans Londres d’un remords
Le Spleen pleut sur les passants
Qui ont relégué leur ombrelle affective
Aux oubliettes de leur psyché
Bruines acides hallucinantes
Même Jack l’éventreur
Se claquemure dans sa demeure
Craignant de s’oxyder au contact du réel,
Notre ère érugineuse
Et c’est tout rêve tout secret
Que l’on souhaite, anonyme,
D’être béni par des grâces spagiriques
De se réveiller un matin avec un cœur d’or
Et capable de changer au toucher
Les instants qui passent, tresses d’orchidées
En cheveux mordorés,
Quitte comme Loki à
S’improviser perruquier
Pour la jolie Sif,
À couronner d’or la beauté
Quand elle passe sans dire merci
Une divinité atavique
Comme le mouvement de nos viscères,
Nos épanchements de l’imaginaire
Veille, ne révèle jamais son nom
Au moment de faire fondre
Le couperet de la guillotine cosmique
Sur nos tremblements de tête, sur nos destinées
Et nous rallie à sa nuée de guérilleros
Renaître remous au sein d’une houle cadavéreuse
Martyrisant l’estran, crête impermanente,
Sous les ordres de Dagda