Lis des romans et parraine un mouton blanc!

Bonjour à toi qui a des yeux! T'ennuies-tu? Dis-moi tout! Mais la vie n'est pas assez élégante pour envoyer des hordes de ninjas trucider les marasmes qui décorent de fleurs cendrées ce paysage hivernal qui ressemble à ton univers intérieur cerclé de névasse, tandis que l'hiver s'accouple avec bancs de neige et flocons (promiscuous indeed!) et tes globes oculaires ne rêvent que d'une chose: se mettre quelque chose de significatif et sapide sous la rétine! 

Ces livres de François Landry, Les anéantis, Les dindons du destin, Lac-Rognon, La vie rêvé, XX (Hecho en Mexico), Les anéantis, Le bois dont je me chauffe, auront tôt fait de mettre un peu de "Mouh-ah-ah!" dans ta vie, de te souvenir d'heureuses lectures passées en compagnie du spectre de Sartre, Sylvain Tesson ou Dickner, alors qu'attends-tu avant de ne plus attendre? Va les voler à ta bibliothèque du coin, voire les acheter (sacrilège, je sais!), et mets-toi du sens ainsi qu'un joyeux florilège de mots rares, ravissants rubis comme animés par les éclats qu'ils se renvoient, tout plein la psyché!   

François Landry est un sympathique écrivain québécois qui offre de la beauté généreusement, mais ne se laisse pas apprivoiser si aisément par les conceptions intellectuelles et les attentes du lectorat ou des hérauts de la zone littéraire tendance. Son existence implique autant de sorcellerie que le fait de découvrir par-delà les multivers et j'en passe, le seul, l'unique, le biscuit soda ayant survécu aux appétits de milliards de bipèdes auxquels il ne reste plus que de la crème de tomates et puis l'ennui de ce dimanche après-midi grisonnant. Merde, c'est jeudi en plus! On n'est même plus soi-même, et un peu de sel et de consistance ne tuera personne aujourd'hui. 

À l'achat d'un roman, l'auteur ou l'un de ses partenaires n'envoie pas de rhinocéros laineux par la poste. En revanche, on t'enverra un roman que tu pourras tendrement surnommer "mouton blanc". Lis dans ses entrailles et tu en sauras davantage à l'avenir. Ensuite, le cosmos au creux des iris, les gens auront peur de toi comme de toute la beauté contenue dans l'univers, et ça sera déjà bien!