Orphelin, poème ne connaissait même pas son nom
Butiner, papillonner d’un jupon à l’autre,
Ça je l’ai fait beaucoup
Me disant qu’un abysse est un abysse
Ma prunelle psychique est scabreuse
Rien de doux à mon troisième œil
C’est le manque d’oxygène
Qui nous fait plonger en amour
Butinons les butins,
Lutinons les colosses féminins
Au corsage suffisamment profond
Pour nous donner le vertige
Soyons des dents le loup
Et brillons comme un éclair de cristal
Au moment de plonger les crocs
Dans le cou de la nuit
Pour se rendre compte que c’est nous ce cou
Et que la lune luit, rubiconde
Qu’elle a faim d’offrandes
Alors puisons dans nos entrailles
Extirpons le petit fœtus du phœnix
Palpitant encore tout beau, tout chaud
Embryon de jouvence, élixir flamboyant
Et offrons-le en pâture à la quintessence,
Au miel substantifique, alchimique, féerique
De notre belle, car la logique sacrificielle
Sera toujours bien cotée en bourse,
Nous propulsera inlassablement
Direction le septième ciel